SOSA ET BERNAL, DOUBLÉ COLOMBIEN SUR LE VENTOUX

13/02/2021
Crédit Photo : Bettini Photo
Crédit Photo : Bettini Photo

Comme lors de Gran Piemonte 2019, en Italie, Egan Bernal et Ivan Sosa (INEOS Grenadiers) ont réalisé un 1-2, samedi, lors de l'étape reine du Tour de la Provence. Sauf que cette fois les places ont été inversées. C'est Sosa qui s'est imposé au Chalet Reynard sur les pentes du Mont Ventoux. Le pur grimpeur de Pasca a devancé son compère, lui aussi originaire du Cundinamarca et passé chez Androni Giocattoli Sidermec, de 18 secondes.

Sosa a attaqué à cinq kilomètres de l'arrivée après le travail de sape de ses coéquipiers Eddie Dunbar et Carlos Rodríguez, puis, Bernal a contrôlé le groupe derrière. Le vainqueur du Tour de France 2019 a parfaitement muselé Julian Alaphilippe (Deceuninck Quick Step) et a pris la deuxième place. Avant la dernière étape demain, ils sont aux deux premières places du classement général.

"C'est très important de commencer l'année comme cela, c'est une très grande motivation pour la suite. On a commencé l'ascension très fort, l'équipe a fait un très grand travail. Tout le monde était très bien aujourd'hui et nous sommes très contents de cette victoire. Le leadership de l'équipe se jouait entre nous deux. Il fallait voir qui allait attaquer en premier, ce que j'ai finalement fait. J'ai pu maintenir un bon rythme jusqu'à l'arrivée, ce qui m'a permis d'obtenir ce beau succès [...] Nous sommes bons amis avec Egan (Bernal) et nous savons nous entraider. J'aimerais d'ailleurs faire le Tour d'Italie avec lui, nous allons voir si c'est possible." (Ivan Sosa, Tour de la Provence)

"La vérité c'est que je suis super content pour Ivan, aussi content que si c'était moi qui avais gagné. C'est un grand coureur, un très bon cycliste. On avait passé deux très bonnes premières étapes, sans perdre de temps, et la stratégie du jour était de tenter d'un peu plus loin que d'habitude en se servant des coureurs de l'équipe. Ça a marché à la perfection. Je suis content, je me sens bien. Mon dos ne m'a pas beaucoup dérangé aujourd'hui (samedi), même si je peux encore sentir un petit peu la lésion et que c'est quelque chose avec quoi je vais devoir vivre toute l'année." (Egan Bernal, Tour de la Provence)

AYMERIC PEZE