NICOLÁS SAENZ

23/06/2020

Nicolás Sáenz Ballesteros est un coureur colombien né le 7 août 1997 à Bogotá (Districto Especial), capitale de la Colombie, située dans le département de Cundinamarca.

Nicolás est donc né la même année et dans la même ville qu'Egan Bernal. Il a débuté le cyclisme, il y a près de 10 ans, dans une école de son quartier. Comme de nombreux coureurs, c'est son père, passionné de cyclisme, qui l'a poussé à se diriger vers ce sport. Et comme, il a pris goût au cyclisme au fil des jours, il est resté dans ce club et y a commencé la compétition.

Nicolás est un Colombien très européanisé. En effet, il a peu couru en Colombie et a rejoint très tôt l'Europe. En 2016, à seulement 18 ans, il a intégré l'équipe Ingeautos Montserrate puis Seguros Bilbao, une équipe amateure espagnole basé à Larrabezúa en Biscaye, dans la communauté autonome du Pays basque.

Au sein de cette équipe mangée par Mikel Madariaga et par laquelle sont passés Jonathan Castroviejo et Beñat Intxausti, Nicolás a participé aux épreuves du calendrier basque et navarrais. Il y a découvert un nouveau cyclisme et la ferveur basque.

Date de naissance : 07/08/1997 (23 ans)


Lieu de naissance : Bogota (Cundinamarca)


Équipe : Efapel


Nationalité : Colombie


Poids : X


Taille : X


Pro depuis : 2019


Rêve : Rejoindre une équipe WorldTour

Une formation marquée par 3 ans et demi aux Pays Basque

Nicolás connait très bien le Pays Basque pour la raison suivante : il y a passé trois ans et demi entre 2016 et 2019. Dans cette région espagnole mondialement connue pour ses envies indépendantistes, son traditionnel béret basque, son piment d'Espelette mais aussi son engouement autour du cyclisme depuis la création de la légendaire équipe Euskatel Eusakdi, Nicolás a connu quatre équipes différentes : Ingeautos Montserrate, Seguros Bilbao, Eiser Hirumet et Lizarte.

C'est simple, durant ces années, Nicolás a passé le plus clair de son temps sur les routes basques, il rentrait peu en Colombie. En 2016, il a pris la 4ème place du Memorial Jose Maria Anza à Tolosa. Ce jour-là, il faisait parti d'un top 5 très mondialisé avec 2 Colombiens (Jonathan Cañareval et lui-même), un Uruguayen (Maurico Moreira - le vainqueur), un Hondurien (Julian Barrientos) et un Sud-africain (Morne van Niekerk)

Nicolás s'est révélé en 2017 avec le club basque Eiser Hirumet. Lors de cette saison, il a remporté l'étape reine de la Vuelta a Zamora, en Castille et Leon, au sommet de l'Alto de Moruxal. Il a également pris la 6ème place au classement général de cette épreuve. Très actif en 2017, il ne s'est pas arrêté là puisqu'il a obtenu de nombreuses deuxièmes places notamment sur les courses suivantes : San Juan Sari Nagusia, Premio San Pedro et Antzuola Saria.

En 2018, il a signé pour l'équipe Lizarte, toujours au Pays Basque. Cette équipe est l'équipe filiale de l'équipe Movistar Team et a vu passée par sa formation de très grands coureurs du calibre de Joseba Beloki, Andrey Amador, Marc Soler, Richard Carapaz, Dayer Quintana ou encore Oscar Rodríguez. Chez Lizarte, Nicolás a franchi un réel palier et a multiplié les places d'honneur en montagne. Il a terminé troisième du classement général de la Vuelta a Castilla y León, troisième de l'Andra Mari Sari Nagusia, sixième de l'Ereñoko Udala Sari Nagusia, septième de la Lazkaoko Proba, neuvième de la Prueba Loinaz et dixième de la Subida a Urraki.

Son talent ne s'est pas exprimé seulement en Espagne, il s'est exporté en Italie sur deux grandes courses réservées aux espoirs : le Giro d'Italia U23 - le Tour d'Italie espoirs (Baby Giro) et le Giro Ciclistico della Valle d'Aosta Mont Blanc - le Tour de la Valléee d'Aoste. Le Colombien a terminé douzième du classement général du Baby Giro, remporté par Aleksandr Vlasov, avec sa sélection nationale. Il a ensuite terminé quatorzième du Tour de la Vallée d'Aoste, dominé par Vadim Pronskiy.

En 2019, il n'a pas obtenu de contrat dans l'équipe Movistar donc il a décidé de rejoindre Manzana Postobon et de passer malgré tout professionnel dans cette équipe continentale pro. Mais sa nouvelle aventure a rapidement déchanté pas par sa faute mais en raison de l'arrêt de l'équipe en plein milieu de saison après le retrait de son sponsor principal Manzana Postobon à la suite des nombreux cas de dopage révélés dans l'équipe.

Nicolás a malgré tout participé à sa première et seule course World Tour à ce jour, en début d'année : l'Itzulia Basque Country, le Tour du Pays Basque. S'il a dû abandonner après cinq étapes, il a également participé sans y faire de résultats marquants, à la Vuelta a Castilla y Leon, à la Vuelta a Asturias, au Gran Premio Miguel Indurain et au Tour de l'Indre et Loire, en France. Lors de l'arrêt de Manzana Postobon, Nicolás a passé des moments difficiles, des jours de doute total sur son avenir. En effet, il s'est senti mis sur la touche. Il n'était pas sûr de continuer le vélo.

Nicolás a malgré tout participé à sa première et seule course World Tour à ce jour, en début d'année : l'Itzulia Basque Country, le Tour du Pays Basque. S'il a dû abandonner après cinq étapes, il a également participé sans y faire de résultats marquants, à la Vuelta a Castilla y Leon, à la Vuelta a Asturias, au Gran Premio Miguel Indurain et au Tour de l'Indre et Loire, en France. Lors de l'arrêt de Manzana Postobon, Nicolás a passé des moments difficiles, des jours de doute total sur son avenir. En effet, il s'est senti mis sur la touche. Il n'était pas sûr de continuer le vélo.

« Après la disparition de mon équipe Manzana Postobon, j'ai été un peu mis sur la touche et j'ai commencé à chercher une équipe mais bien sûr la situation n'était pas très facile. »

Il a finalement trouvé un point de chute chez l'une de ses équipes amateures précédentes, Eiser Hirumet, dans laquelle il a passé les derniers mois de la saison 2019. Au cours de ces mois-là, le Colombien termine deuxième du challenge "Euskal Bailarak Kriteriuma"5, un classement général établi après quatre critériums disputés dans les vallées basques. Revenu en Colombie, il dispute le Clásico RCN avec la formation AV Villas et échoue, pour deux secondes, à être le meilleur jeune de la compétition.

Cependant Nicolás a retrouvé le sourire et l'Europe en signant un accord pour la saison 2020 avec l'équipe continentale portugaise Efapel. Chez Efapel, Nicolás a réalisé un de ses rêves en participant pour la première fois au Tour Colombia 2.1, en février, il a terminé 38ème de l'épreuve mais surtout il a pu courir devant ses supporters.

« C'était ma première course de l'année, je voulais vraiment la faire, on terminait près de chez moi et je voulais bien y faire. Je courre rarement à la maison, c'était une super expérience, le public a sans doute été ce qui m'a le plus marqué. J'ai passé beaucoup de temps au Pays Basque et là-bas c'est l'une des meilleures ambiances au monde mais ce qu'on a vécu lors du Tour Colombia 2.1 est inexplicable. »

Il a enchainé par la Volta ao Algarve, au Portugal, sur les terres de son équipe. Il a bouclé l'épreuve à la 57ème place. Nicolás fait partie des quelques coureurs colombiens à l'image de Nicolás Gómez qui n'ont pas pu prendre un vol pour la Colombie lors de la crise sanitaire. Il a donc effectué la totalité de son confinement dans son appartement au Portugal. Il devrait participer au Tour du Portugal à la reprise.